À la période du dîner du lundi 2 avril, des centaines de personnes s’entassaient à la salle de jeu de l’école secondaire Polybel à l’occasion du Défi têtes rasées. Au premier plan, il y avait, bien sûr, les 23 rasés, les coiffeuses, ainsi que des élèves dynamiques et dévoués à l’animation et à la technique du son.

Mais il y avait aussi, dans les coulisses, le comité organisateur, soit 11 élèves qui, depuis janvier, ont investi de leur temps et de leur créativité avec générosité. Ces élèves étaient soutenu par le Service d’animation à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire, le Service d’éducation et prévention des toxicomanies et par un enseignant. À cela s’ajoutent toutes ces personnes qui ont soutenu le Défi par des dons, par le parrainage de participants ou par leur aide technique.

Grâce à toutes ces personnes de cœur, c’est 7000 $ que l’école secondaire Polybel a remis cette année à Leucan, ce qui porte à 72 000 $ la contribution de Polybel depuis le début de sa participation au Défi il y a 6 ans. Cet argent servira à soutenir la mission de Leucan, soit de veiller sur les enfants atteints de cancer et sur les familles à toutes les étapes de leur cheminement à l’hôpital, à la maison, à l’école, dans la vie sociale ou sur la scène publique. Cela se traduit par de l’aide financière, un service d’accueil, de soutien affectif et d’accompagnement, de l’information, de l’animation et de l’accompagnement dans les salles de jeux, de la massothérapie, des activités sociorécréatives, des groupes d’entraide, de la sensibilisation scolaire, un service de fin de vie et de suivi de deuil.

En plus du soutien financier accordé à Leucan, quatre magnifiques dons de cheveux ont été acheminés à l’organisme Perruques de qualité en vue d’offrir gratuitement des perruques à des enfants ayant perdu leurs cheveux à la suite de traitements de chimiothérapie.

Source : Jean-Pierre Boucher,   animateur à la vie spirituelle

et à l’engagement communautaire

École secondaire Polybel

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Le Comité Enviro de l’école secondaire Polybel s’est récemment doté d’un outil de grande qualité afin de traiter les résidus alimentaires générés par la cafétéria : il s’agit d’un composteur d’une très grande efficacité de la firme Distribution Jora Compost.

Cette acquisition a été rendue possible grâce à un don de 1000 $ du Fonds Metro Éco École. Lors de la remise du don le vendredi 30 mars, Sylvain Barrière, directeur du supermarché Metro Plus famille Riendeau de Beloeil, a expliqué aux élèves membres du Comité Enviro que le Fonds a pour but d’encourager, dans toutes les régions du Québec, la création d’un environnement plus sain et le mieux-être collectif.

C’est précisément ce que vise le Comité Enviro. Depuis le début de l’année scolaire, les sept élèves de ce tout jeune comité ont déjà plusieurs réalisations à leur actif : redémarrage du projet de compostage, contribution à la campagne « Coupez le moteur » réalisée par le Conseil régional de l’environnement de la Montérégie pour la ville de Beloeil, sensibilisation des élèves au recyclage à l’école et installation d’un collecteur de piles usagées. Le Comité est animé par Jean-Pierre Boucher, animateur à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire.

En se portant acquéreur de cet appareil de Distribution Jora Compost, le Comité pourra dorénavant expérimenter une nouvelle méthode : le composteur rotatif et isolé développe une température interne qui accélère significativement le processus de transformation des résidus alimentaires. Le fait qu’il puisse être déplacé permettra au Comité d’expliquer son fonctionnement aux élèves et au personnel lors de stands de sensibilisation dans les aires communes de l’école.

L’opération de compostage fera appel à des élèves du programme de formation préparatoire au marché du travail qui, quotidiennement, achemineront les résidus végétaux de la cafétéria vers le composteur. Pour les aider dans cette démarche, ils pourront compter sur une formation offerte par Distribution Jora Compost.

Par leurs actions, tous ces jeunes s’initieront à un simple geste qui a un grand impact écologique : réduction des déchets organiques destinés à l’enfouissement, diminution d’émission de gaz à effet de serre, protection de la nappe phréatique, et utilisation éventuelle du compost dans le cadre des projets d’embellissement de la cour d’école par la réalisation d’aménagements paysagers.

Source : Jean-Pierre Boucher,   animateur à la vie spirituelle

et à l’engagement communautaire

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Saviez-vous qu’au fil des 20 dernières années les profits des agriculteurs qui produisent notre café a connu de fortes fluctuations? Cette instabilité du marché n’est pas propre au commerce du café. Plusieurs des denrées qui nous proviennent du Sud font l’objet d’une telle oscillation des coûts : chocolat, fruits, épices, riz, thé, etc. Cela a pour conséquences que les communautés productrices font souvent face à un avenir incertain : insécurité alimentaire, précarité des soins de santé, accès difficile à l’éducation, etc.

Heureusement, il existe une avenue alternative : le commerce équitable. C’est ce qu’ont découvert les 272 élèves de cinquième secondaire réunis à l’auditorium de l’école secondaire Polybel le 28 mars dernier. Dans le cadre de leur cours Monde contemporain, Jean-Pierre Boucher, animateur à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire, leur a présenté les enjeux du commerce conventionnel des denrées ainsi que les bénéfices du commerce équitable. Il se faisait alors porte-parole de l’équipe du Magasin du Monde, un regroupement de 19 élèves qui animent ce projet d’économie sociale.

Par une gestion coopérative par les agriculteurs du Sud, un prix fixe, des partenariats à long terme avec des organismes partenaires du Nord, le commerce équitable fait ses preuves depuis plusieurs années : développement majeurs au Sud dans des projets en éducation, en santé, en agriculture biologique, en foresterie, en économie sociale, etc. Assurance, chez les consommateurs du Nord, d’acheter des produits de grande qualité, à un prix qui ne constitue pas de la charité, mais simplement une juste reconnaissance du travail acharné des personnes qui contribuent quotidiennement à  notre alimentation.

À l’école secondaire Polybel, cette avenue alternative qu’est le commerce équitable prend une forme bien tangible : c’est quotidiennement que les élèves du Magasin du Monde ouvrent leur point de vente de divers produits qui contribuent au mieux être de millions de familles à travers le monde.

Source : Jean-Pierre Boucher,   animateur à la vie spirituelle

et à l’engagement communautaire

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